Un gâteau en forme de bûche, finalement ce n’est pas anodin. Pour célébrer le solstice d’hiver, le jour le plus long de l’année qui accueille l’hiver, une coutume païenne consistait à brûler une grande bûche dans chaque foyer. Les familles se rassemblaient autour du feu qui devait tenir plusieurs jours. Symboliquement il représentait la fin de l’année passée. Selon les régions, il y avait toute une cérémonie : on versait sur la bûche du vin ou de l’huile en offrande, ou du sel pour éloigner le mauvais sort, ou autre. Les cendres de la bûche étaient précieusement conservées car on leur accordait certains pouvoirs. Elles pouvaient servir dans l’année suivante d’engrais pour les récoltes, de remède thérapeutique, protéger la maison de la foudre, éloigner le mal…
La première apparition du gâteau en forme de bûche remonterait au Moyen-Âge. Si le dessert a beaucoup évolué et connu de nombreuses variantes au fil des années, il est impossible de déterminer le créateur de la bûche de Noël.